Guichet unique électronique des entreprises : toutes les formalités disponibles au 30 juin 2023

La plateforme du guichet unique électronique des formalités des entreprises ouverte depuis le 1er janvier 2023 passe à une nouvelle étape de son développement. Dans un communiqué du 20 juin 2023, le gouvernement annonce que « toutes les formalités prévues (créations, cessations, modifications de personnes physiques ou de sociétés, dépôts des comptes) seront bien disponibles sur le guichet unique au 30 juin 2023. »

Maintien des solutions de continuité

Le communiqué indique que pour sécuriser au maximum l’ensemble des déclarations et formalités des entreprises, les « solutions de continuité actuellement en vigueur » resteront disponibles. Ces « solutions de continuité » sont notamment le site infogreffe.fr.

Après des débuts compliqués, seules les formalités d’immatriculation étaient possibles sur le guichet unique. L’engagement de garantir aux entrepreneurs et mandataires (formalistes, juristes, experts-comptables…) l’accès à des solutions alternatives avait été pris suite à ces dysfonctionnements qui ne permettaient de ne réaliser qu’une partie des formalités des entreprises sur la plateforme du guichet unique développée par l’INPI. Mi-février 2023, une procédure d’urgence avait été mise en place pour permettre aux entreprises de réaliser leurs formalités de modifications ou fermetures pour les personnes morales (SAS, SASU, SARL, EURL, SNC…) et les entreprises individuelles sur l’ancien site du guichet des entreprises guichet-entreprises.fr et sur le site d’Infogreffe.

Selon le communiqué, depuis le 1er janvier, plus de 700 000 dépôts de formalités ont été enregistrés (dont 630 000 créations, 60 000 dépôts de comptes, 30 000 cessations et 4 000 modifications de personnes physiques).

Nouvelle gouvernance pour la suite des développements

Pour garantir la réussite des prochains développements, le gouvernement annonce également la mise en place d’une nouvelle gouvernance pour le guichet unique. Elle prévoit d’associer tous les acteurs concernés par les formalités des entreprises :
• les ministères partenaires du projet qui formeront le collège stratégique ;
• les organismes partenaires des formalités tels que l’INSEE, les organismes sociaux (URSSAF, MSA) et fiscaux (DGFIP) ;
• les acteurs de l’assistance tels que les réseaux consulaires (CCI, CMA);
• les utilisateurs, notamment les représentants des entreprises et des mandataires.

La mission de cette nouvelle organisation est de garantir le bon fonctionnement du guichet unique dans tous ses aspects, d’améliorer l’expérience utilisateur et de préparer les évolutions futures du guichet en collaboration avec l’INPI, l’opérateur de la plateforme.

(Crédit photo : iStock / nuttapong punna)

Domtech Les Tricolores : domicilier son entreprise en bénéficiant de services innovants et de bases documentaires

A côté des legaltech qui proposent des compétences juridiques qui vont de la formalité d’immatriculation sur le guichet unique électronique des formalités des entreprises, à l’aide pour rédiger des statuts juridiques complexes ou des pactes d’actionnaires, une nouvelle catégorie d’entreprises de services se développe. Il s’ait des domtech qui proposent des services de domiciliation, complétés par d’autres prestations : salles de réunions, gestion et stockage du courrier et documents…). Les Tricolores est l’une d’elles.

Domicilier, assister les entrepreneurs pour la gestion quotidienne

Spécialisée dans la domiciliation des entreprises, la société Les Tricolores propose toute une gamme de services pour les créateurs et dirigeants d’entreprise. Ayant pour particularité le fait de posséder ou de louer les adresses de domiciliation qu’elle propose, Les Tricolores garantit aux entreprises qu’elle héberge une stabilité de l’adresse de leur siège social.

Les tricolores propose une gamme de services qui permettent au dirigeant d’avoir une adresse professionnelle de siège social à une adresse prestigieuse et d’y recevoir ses clients dans des salles de réunion. La gestion du courrier est un sujet pour lequel Les Tricolores apporte aussi une solution à ses clients. Tous les courriers reçus sont numérisés en temps réel et mis à disposition dans un coffre-fort numérique. Pour la gestion quotidienne de la comptabilité, ce stockage de données en ligne sécurisé permet au comptable d’avoir un accès à tous les documents de l’entreprise, dès qu’il en a besoin. Par ailleurs, les documents sont archivés pour la durée légale minimale qui est de 10 ans pour ceux qu’une entreprise doit conserver.

Accompagner les entrepreneurs et leur fournir des informations à jour

Pour avoir expérimenté eux-mêmes la création d’une entreprise, Nathan Rothman et Jérémy Maarek ont développé des services pratiques pour la gestion quotidienne des TPE-PME. Ils ont aussi constaté les difficultés pour avoir accès aux bonnes informations nécessaires sur les aides ou autres dispositifs allégeant la création et la gestion des entreprises. C’est le cas de l’ACRE ou de l’ARE :  l’équipe Les Tricolores accompagne les créateurs d’entreprise pour que leur dossier aboutisse et que les formalités soient bien réalisées.

Montrer que la création d’entreprise n’est pas obligatoirement coûteuse et compliquée

Il y a un point important que Les Tricolores veulent modifier dans l’esprit des porteurs de projet : créer une entreprise ne coûte pas cher. Nathan Rothman prend l’exemple du capital social. En réalité, une création d’entreprise peut se faire avec un capital social modeste. C’est le cas de 80 % des entreprises qui démarrent avec un capital social compris entre 500 et 1 000 euros. Il rappelle qu’il n’est pas obligatoire de déposer 100 % du montant inscrit dans les statuts lors de l’immatriculation. Pour une société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) ou société par actions simplifiée (SAS), le code de commerce permet de ne déposer que 50 % du montant lors de la constitution de la société. Et c’est même moins dans une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) ou société à responsabilité limitée (SARL) : seulement 20 % du montant du capital social est exigé lors de l’immatriculation sur le guichet unique électronique des formalités des entreprises. Enfin, cette somme est remise à la disposition de l’entreprise suite à la production de l’extrait Kbis.

Ce genre d’information n’est pas connu du grand public, raison pour laquelle Les Tricolores mettent une bibliothèque juridique à disposition des entreprises domiciliées dans leurs adresses.

Dans ces vidéos, Nathan Rothman et Jérémy Maarek racontent leurs parcours personnels, leurs expériences professionnelles et comment ils sont arrivés à proposer des services de domiciliation et d’accompagnement des créateurs ou dirigeants d’entreprises.

Nathan Rothman, CEO de Les Tricolores

Convaincu que les TPE-PME ont besoin d’aide et d’accompagnement pour démarrer et développer leur activité, Nathan Rothman, CEO de Les Tricolores explique la démarche de son entreprise.

Jérémy Maarek, CEO de Les Tricolores

Jérémy Maarek, CEO de Les Tricolores, raconte son parcours, pourquoi et comment il en arrivé à cette entreprise de domiciliation, avec tous les services qu’elle propose aux créateurs et dirigeants d’entreprise.

(Crédit photo : iStock)

Le processus de liquidation de la SASU

Lorsque la dissolution d’une société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) survient, il est important de noter que cela ne signifie pas la fin totale de l’entreprise, mais plutôt la fin de ses activités. En d’autres termes, après la dissolution, la SASU ne disparaît pas complètement, mais elle cesse simplement de fonctionner. La personne morale de la société perdure. Pour fermer définitivement votre entreprise en SASU, vous devez procéder à la liquidation de la SASU, qui est l’étape suivant la dissolution.  

Les différentes raisons qui amènent à la dissolution / liquidation 

Les raisons de dissolution / liquidation d’une société sont énumérées dans l’article 1844-7 du Code civil. Pour une SASU, les raisons sont les mêmes que pour toutes les autres formes juridiques. On distingue deux types de situations : 

  • dissolution / liquidation volontaire ou amiable pour des raisons liées à des décisions internes à la société, 
  • dissolution / liquidation forcée ou judiciaire

Parmi les causes de dissolution volontaire, voici les plus fréquentes : 

L’arrivée du terme 

La fin de la société par actions simplifiée unipersonnelle intervient soit à la date prévue dans ses statuts, soit à l’issue de la période de 99 ans prévue par défaut par la loi (articles 1838 du Code civil et L. 210-2 du Code de commerce). Toutefois, l’associé unique peut décider de prolonger la durée de vie de la société en réalisant une formalité de modification afin de proroger sa société et d’éviter la dissolution – liquidation. 

La réalisation ou l’extinction de l’objet social  

Dans ce cas de figure, la SASU peut prendre fin si son objet social a été réalisé. Par exemple, la société peut avoir été créée pour un projet nécessitant des investissements, tels que la production d’un film, la mise en scène d’un spectacle ou d’un évènement (salon professionnel par exemple). Une fois l’objectif social mentionné dans les statuts atteint, la SASU peut entamer une procédure de dissolution – liquidation. 

Décision de l’associé unique 

L’actionnaire unique de la SASU a le pouvoir de décider et lancer une procédure de dissolution – liquidation de la société, que la cause soit prévue ou non par les statuts. Détenant l’ensemble des actions de la société, il prend la décision quel que soit l’avis du représentant légal s’il en a nommé un. Aucune assemblée générale extraordinaire n’est nécessaire dans une société unipersonnelle comme la SASU, mais un procès-verbal prenant acte de la décision est indispensable pour réaliser les formalités au guichet unique électronique des entreprises (Guichet Unique). Le liquidateur nommé peut être l’actionnaire unique ou le président nommé s’il y en a un. 

La procédure judiciaire ou forcée de dissolution – liquidation d’une SASU  

Elle est prononcée par le tribunal de commerce. Il s’agit le plus souvent d’une dissolution – liquidation dans le cas de difficultés de l’entreprise (situation de cessation de paiements). Dans cette procédure, le tribunal de commerce désigne un liquidateur judiciaire. 

Les étapes de liquidation dans une SASU  

Durant toute cette période de dissolution – liquidation, l’entreprise conserve sa personnalité juridique de SASU. Pour que l’entreprise soit radiée du registre national des entreprises (RNE), la procédure de liquidation doit être menée à sa clôture par le liquidateur. 

1ère étape : Réaliser les missions de liquidation  

Conformément à l’article 1844-8 du Code civil, malgré la dissolution « la personnalité morale de la société subsiste pour les besoins de la liquidation jusqu’à la publication de la clôture de celle-ci. » Suite à la dissolution de la société, le mandat de l’associé unique de la société prend fin. À compter de ce moment, c’est le liquidateur qui a le pouvoir de représenter légalement la société. 

La liquidation a pour mission de vendre tous les biens, tel que les immeubles, meubles qui constituent l’actif de l’entreprise afin de régler le passif de la SASU (les dettes). 

La liquidation peut s’effectuer dans les 3 années qui suivent sa dissolution. Dans le cas d’une SASU, elle est généralement clôturée au bout de quelques mois. 

Une fois que les actifs de la SASU ont été vendus, les créances clients recouvrées, les dettes payées, et l’inventaire de l’actif et du passif réalisée, il ne restera plus au liquidateur qu’à finaliser les comptes de liquidation de la SASU. 

L’associé unique aura deux hypothèses de résultats : 

  • boni de liquidation qui signifie un excès d’argent après avoir réglé toutes les dettes 
  • mali de liquidation qui signifie une perte d’argent après avoir réglé toutes les dettes. 

2ème étape : Dresser un procès-verbal de liquidation  

À la fin des opérations de liquidation, le liquidateur doit convoquer l’associé unique afin qu’il approuve les comptes de liquidation et constate la clôture de la liquidation. 

L’associé unique devra donc valider les comptes et clore la liquidation. 

Pour ce faire, il devra dresser un procès-verbal qui doit impérativement inclure les éléments suivants : 

  • l’approbation des comptes de liquidation ainsi que du rapport rédigé par le liquidateur ou la liquidatrice ; 
  • la prise en compte du boni ou du mali de liquidation ; 
  • la constatation de la clôture de la liquidation. 

3ème étape :  Publier un avis de clôture dans un journal d’annonce légale 

Une fois que les comptes de liquidation ont été approuvés par l’associé unique, celui-ci doit publier un avis de clôture de liquidation dans un journal d’annonces légales. Cette publicité légale doit être publiée dans un délai maximal d’un mois après la décision de clôture. 

Cet avis doit obligatoirement mentionner : 

  • la dénomination sociale de la société ; 
  • sa forme juridique (SASU en liquidation) ; 
  • le montant du capital social ; 
  • l’adresse du siège social ; 
  • le numéro SIREN et le lieu d’immatriculation au RCS ; 
  • la date de décision et la date d’effet ; 
  • l’organe de décision (l’associé unique) ; 
  • l’identité du liquidateur. 

En 2024, le coût de cette publication est de 108 €, ou 125 € HT en fonction du département du siège social de l’entreprise. Il s’agit d’un tarif forfaitaire fixé par arrêté ministériel du 14 décembre 2023.

4ème étape : Déposer le dossier de liquidation sur le guichet unique 

La dernière étape de la procédure de dissolution-liquidation d’une SASU consiste à déposer un dossier complet sur le site du guichet unique. Depuis le 1er janvier 2023, la plateforme de l’INPI remplace tous les centres de formalités des entreprises (CFE). L’équivalent du formulaire Cerfa M4 est produit automatiquement par le guichet unique électronique. 

Le dossier de clôture de liquidation doit contenir : 

  • le procès-verbal de la décision de clôture ; 
  • les comptes de liquidation certifiée conformes ; 
  • l’attestation de parution de l’avis de clôture dans un JAL. 

Côté frais de greffe, la radiation coûte 13,93 € si la clôture des opérations de liquidation est constatée plus d’un mois après la décision de dissolution et / ou si la décision de dissolution a déjà été déclarée au registre du commerce et des sociétés.

Le guichet unique électronique des entreprises procède ensuite à la radiation de la SASU du registre national des entreprises (RNE). Un extrait Kbis vous sera ensuite envoyé pour attester la radiation de la SASU. 

Guichet unique : réouverture d’Infogreffe en attendant le 30 juin 2023

Depuis sa mise en place officielle le 1er janvier 2023, la plateforme du Guichet unique, destinée à centraliser l’ensemble des formalités des entreprises, a rencontré de nombreuses difficultés. Certaines formalités, notamment les modifications et cessations des entreprises, n’y étaient pas disponibles ou très compliquées à finaliser. Pour y remédier, des mesures ont été prises pour limiter un blocage trop long des formalités des entreprises. Le maintien du site internet Guichet-entreprises.fr et la réactivation de celui des greffes, Infogreffe.fr, font partie de la procédure de secours prévue dans un arrêté publié fin décembre 2022. 

Comme indiqué dans un communiqué de la Direction de l’information légale et administrative (service du Premier ministre), du 20 février jusqu’au 30 juin 2023, les entreprises peuvent ainsi de nouveau utiliser le portail Infogreffe pour leurs formalités et recourir à la voie papier si le service en ligne ne fonctionne pas à son tour. 

Réouverture d’Infogreffe 

Depuis le lundi 20 février 2023, via le site infogreffe.fr, les greffiers des tribunaux de commerce peuvent à nouveau recevoir directement les déclarations concernant le Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) via l’outil www.infogreffe.fr. 

Toute société comportant une inscription au registre du commerce et des sociétés (notamment les modifications/cessations de sociétés commerciales, artisanales, agricoles) pourra en cas de dysfonctionnement se rediriger vers Infogreffe pour certaines formalités. 

Cette réouverture concerne : 

  • Les formalités déclaratives de modification,  
  • Les formalités déclaratives de cessation d’activité et  
  • Les dépôts d’actes isolés.  

Toutefois, si l’une de ces formalités est indisponible sur le site www.infogreffe.fr, les greffiers peuvent recevoir les déclarations par voie papier, soit par dépôt au greffe, soit par voie postale. 

Ces changements font suite à l’arrêté du 17 février 2023 qui modifie celui du 28 décembre 2022 pris en application de l’article R.123-15 du code de commerce. Ces modes de transmission s’ajoutent à ceux déjà en vigueur pour le périmètre précité (guichet entreprises et certaines exceptions au format papier). 

Toutefois, les formalités déclaratives de création au RCS doivent toujours être effectuées via le site du guichet unique formalites.entreprises.gouv.fr. 

Les anciens CFE réactivés dans une procédure de secours élargie 

D’après la publication du gouvernement du 28 février 2023 sur le site Entreprendre.Service-Public.fr, les problèmes actuels du Guichet unique ont conduit à la mise en place d’une procédure de secours pour pallier ses insuffisances jusqu’au 30 juin 2023.  

 Bien que les déclarants soient censés déposer les pièces et informations relatives à leur formalité via le site internet du « Guichet-entreprises », il sera possible de déposer les dossiers en version papier pour certaines formalités lorsque les sites (infogreffe et guichet-entreprises) sont véritablement indisponibles.

Les organismes assurant la continuité du service seraient alors les anciens centres de formalités des entreprises (CFE) : 

  • Chambres de commerce et d’industrie,
  • Chambres des métiers,  
  • greffiers des tribunaux de commerce,  
  • l’URSSAF,  
  • Chambres d’agriculture,  
  • DGFiP (service des impôts). 

La liste des formulaires papier homologués par la Direction interministérielle de la transformation publique (DITP) a été actualisée au 28 février 2023.  

Si le problème lié au guichet unique n’a pas été résolu avant l’échéance prévue, le collège stratégique peut décider de prolonger le délai et de maintenir la procédure de secours pendant une nouvelle période qu’il fixera.  

Si le site guichet-entreprises.fr fait face à des problèmes techniques, les pièces et informations nécessaires pourront être soumises via les formulaires Cerfa, accompagnés des justificatifs requis. Les utilisateurs seront redirigés vers le Centre de Formalités des Entreprises (CFE) compétent. 

A noter : Les formulaires permettent de réaliser les formalités pour les sociétés, les personnes physiques et les associations. 

Liste des principaux formulaires : 

  • Formulaires pour les personnes morales M0, M2, M3, M4 ; 
  • Formulaires concernant une personne physique P2- P4. 

Vous pouvez retrouver la liste complète et détaillée de tous les formulaires sur le site entreprises.gouv.fr 

Pour le dépôt d’acte sans formulaire, la procédure de secours prévoit la possibilité de les réaliser auprès du greffe du tribunal de commerce ou du tribunal judiciaire compétent en matière commerciale (ou de la chambre commerciale du tribunal judiciaire pour l’Alsace-Moselle) dans le département où se situe le siège social de l’entreprise. 

Il est important de noter que la situation actuelle n’est pas encore stabilisée et qu’elle reste sujette à des changements et mises à jour à tout moment. 

(Crédit photo : iStock)

Agenda entrepreneur : 3 rendez-vous à ne pas manquer à Paris en janvier 2023

Vous créez une entreprise ou voulez développer une activité sur Paris. Cet agenda vous propose un appel à candidatures dans le secteur culturel, une réunion d’information sur un incubateur à impact social et environnemental et un atelier pratique pour optimiser une stratégie digitale.

Appel à candidatures au 104 Factory recrute de nouvelles équipes !

Le 104factory, l’incubateur des industries culturelles et créatives du Centquatre-Paris recrute une nouvelle promotion pour renouveler ses équipes. Le programme Culture Impact assure un rôle de laboratoire urbain de transition écologique au service de la culture.

En tant qu’incubateur, le 104factory apporte aux entreprises sélectionnées :

  • un accompagnement personnalisé, des échanges réguliers avec tous les services du Centquatre-Paris (ingénierie culturelle, communication, technique, publics…),
  • l’accès à un écosystème culturel riche et stimulant pour créer et développer l’entreprise,
  • de nombreuses opportunités pour tester un prototype auprès des publics du Centquatre-Paris lors d’événements dédiés, et la possibilité de rencontrer les artistes en résidence,
  • un accès privilégié à des aides et des subventions (par exemple l’aide PIA de Bpifrance pour financer l’intégralité des frais d’incubation (accompagnement + hébergement) pendant un an.

Les critères de sélection sont les suivants :

  • Implantation : être une entreprise de moins de 3 ans et être immatriculée à Paris,
  • Equipe : minimum 2 co-fondateurs / co-fondatrices proposant qualité et complémentarité,
  • Adéquation : proposer un projet portant des valeurs pertinentes et en adéquation celles Centquatre-Paris,
  • Caractère innovant du produit ou service: proposer innovation / originalité en matière de technologie, usages ou expérience utilisateurs, avoir un impact environnemental et / ou social positif,
  • Potentiel : avoir un projet avec des perspectives de marché (commercial et financier), avec un potentiel de croissance et un business model pertinent.

Prochaines dates au calendrier de cet appel à candidatures

  • 16 janvier 2023 : Webinaire présentation incubateur 104factory
  • 31 janvier 2023 : clôture de l’appel à candidatures
    Les candidats peuvent déposer leur dossier sur le site dédié : https://www.104factory.fr/candidatez/
  • 24 février 2023 : pitch des candidats pré-sélectionnés devant le comité de sélection 104factory
  • A partir du 1er mars 2023 : annonce des lauréats et intégration des start-up retenues

Plus d’informations sur le site du 104factory.

Réunion d’information – Incubateur le Générateur à Impact

Mardi 17 janvier 2023, de 9h30 à 12h30, BGE ParIF organise une réunion gratuite d’information sur le fonctionnement et le programme de son incubateur « Générateur à impact ».

Le programme de cet incubateur social et environnemental se déroule sur une durée de 3 mois. Il permet de bénéficier de :

  • 5 modules collectifs orientés impact social et environnemental,
  • 5 rendez-vous individuels pour un suivi personnalisé assurés par des experts de l’entrepreneuriat.

La réunion aura lieu dans les locaux de la Cité des Métiers située à la Cité des Sciences et de l’Industrie de Paris (75019).

Plus d’information et inscription sur le site de BGE ParIF.

Analyse des performances digitales et de leur impact sur l’activité / Atelier gratuit en présentiel

Jeudi 26 janvier 2023, de 18h à 20h, Les Foliweb proposent un atelier en présentiel animé par un consultant expert en stratégie sur l’analyse des performances digitales et leur impact sur le niveau d’activité d’une entreprise. Le but de l’atelier est de donner des clés de lecture pour savoir si les actions en ligne sont efficaces et de savoir utiliser le outils de leur mesure (google analytics notamment).

Cet atelier est destiné à différents publics :

  • Dirigeant de TPE, entrepreneur ou porteur de projet,
  • Niveau débutant à intermédiaire,
  • Motivé et curieux d’apprendre et de partager.

Le programme de l’atelier est le suivant :

  • 45 min de présentation / mise en contexte
  • 45 min de cas pratiques, exemples concrets proposés par les participants et questions / réponses pour apporter des solutions pratiques pour les prochaines actions.

L’atelier aura lieu dans les locaux de Cerfrance, Paris II.

Plus d’informations et inscription en ligne sur le site des Foliweb.

(Crédit photo : iStock)

Tarifs des annonces légales et judiciaires applicables au 1er janvier 2023

Publié le 27 décembre 2022, l’arrêté ministériel modifiant celui du 19 novembre 2021 relatif à la tarification et aux modalités de publication des annonces judiciaires et légales donne le cadre relatif à la tarification et aux modalités de publication des annonces judiciaires et légales pour l’année 2023.

Par rapport aux années précédentes, ce nouvel arrêté introduit quelques changements pour la publication d’une annonce légale. Il poursuit les mesures prévues dans le cadre de la loi Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises (PACTE). Vous pouvez toujours choisir une parution totalement numérique via un service de presse en ligne (SPEL) ou dans un journal imprimé. Il faut simplement que le journal ou le site soit bien habilité dans le département du siège de la société ou de l’adresse de résidence de l’entreprise ou de la personne physique.

Comme les années précédentes, l’arrêté contient des annexes dans lesquelles sont définies les 7 zones tarifaires de I à VII. Chaque annexe comprend une liste de départements dans lesquels s’appliquent les différents tarifs au caractère ou forfaitaires en fonction de la nature des formalités : constitution de société, modification des statuts (transfert de siège social, changement de dirigeant ou d’activité…), fermeture d’entreprise (dissolution – liquidation) etc.

Tarif des annonces légales de modification : prix du caractère 2023

Pour toutes les annonces légales de modifications des statuts des sociétés, ainsi que pour les autres formalités comme la vente d’un fonds de commerce ou une location-gérance, le prix de la parution dépend de la longueur du texte. Le critère de calcul est le nombre de caractères dont le prix unitaire est fixé dans l’arrêté, et s’établit de 0,183 euros HT et jusqu’à maximum de 0,232 € hors taxe.

Dans les départements figurant dans l’annexe I (tableau ci-dessous), le tarif du caractère est le tarif de base : 0,183 euros HT. Ce tarif reste inchangé par rapport à l’année 2022 dans ces départements.

01 Ain
03 Allier
04 Alpes-de-Haute-Provence
05 Hautes-Alpes
06 Alpes-Maritimes
09 Ariège
10 Aube
11 Aude
12 Aveyron
13 Bouches-du-Rhône
14 Calvados
15 Cantal
16 Charente
17 Charente-Maritime
18 Cher
19 Corrèze
2A Corse-du-Sud
2B Haute-Corse
21 Côte-d’Or

22 Côtes-d’Armor
24 Dordogne
23 Creuse
25 Doubs
29 Finistère
28 Eure-et-Loir
30 Gard
31 Haute-Garonne
32 Gers
33 Gironde
34 Hérault
35 Ille-et-Vilaine
36 Indre
37 Indre-et-Loire 39 Jura
40 Landes
41 Loir-et-Cher
42 Loire
43 Haute-Loire
44 Loire-Atlantique
45 Loiret
46 Lot
47 Lot-et-Garonne
48 Lozère
49 Maine-et-Loire
50 Manche
51 Marne
52 Haute-Marne
53 Mayenne
54 Meurthe-et-Moselle
55 Meuse
56 Morbihan
57 Moselle
58 Nièvre
61 Orne
63 Puy-de-Dôme
64 Pyrénées-Atlantiques
65 Hautes-Pyrénées
66 Pyrénées-Orientales
67 Bas-Rhin
68 Haut-Rhin
70 Haute-Saône
71 Saône-et-Loire
72 Sarthe
73 Savoie
74 Haute-Savoie
79 Deux-Sèvres
81 Tarn
82 Tarn-et-Garonne
83 Var
84 Vaucluse
85 Vendée
86 Vienne
87 Haute-Vienne
88 Vosges
90 Territoire de Belfort

Dans les autres départements, les tarifs baissent de 2,10 % en 2023.

L’annexe II, dont le tarif du caractère est de 0,189 € hors taxe est composée des départements suivants :

02 Aisne
07 Ardèche
08 Ardennes

26 Drôme
38 Isère
60 Oise
69 Rhône
80 Somme
89 Yonne

L’annexe III ne contient que 2 départements où le tarif 2023 du caractère est de 0,200 euros HT.

27 Eure 76 Seine-Maritime

Dans les départements de l’annexe IV, la valeur du caractère appliquée pour le calcul du prix de l’annonce légale est de 0,221 € HT.

59 Nord
62 Pas-de-Calais
77 Seine-et-Marne
78 Yvelines
91 Essonne
95 Val-d’Oise

 

Les quatre départements de la petite couronne parisienne composent l’annexe V. Le tarif 2023 du caractère y est fixé à 0,232 € HT.

75 Paris
92 Hauts-de-Seine
93 Seine-Saint-Denis
94 Val-de-Marne

Une partie de l’outre-mer correspond à l’annexe VI de l’arrêté qui indique un tarif du caractère de 0,179 euro hors taxe.

971 Guadeloupe
972 Martinique
973 Guyane
977 Saint-Barthélemy
978 Saint-Martin
986 Wallis-et-Futuna

Pour finir, l’annexe VII est composée de 2 départements dont le tarif est 0,204 € HT.

974 La Réunion 976 Mayotte

Tarif forfaitaire 2023 des annonces de constitution et fermetures de sociétés

Un changement intervient dans cette partie des tarifs puisque l’arrêté du 27 décembre 2022 définit trois niveaux de tarifs au lieu de deux dans sa précédente version. Les trois tarifs se répartissent ainsi :

  • tarif pour les départements de l’annexe I,
  • tarif pour les départements de l’annexe II à VI,
  • tarif pour les départements de l’annexe VII.

Type de formalité Tarif forfait 2023 pour annexe I Tarif forfait 2023 pour annexe II à VI Tarif forfait 2023 pour annexe VII
Constitution SCI 185 € 181 € 217 €
Constitution SARL 144 € 141 € 168 €
Constitution SELARL 144 € 141 € 168 €
Constitution EURL 121 € 118 € 143 €
Constitution SELURL 121 € 118 € 143 €
Constitution Société civile 216 € 211 € 255 €
Constitution SCCIV ou SCICV 185 € 181 € 217 €
Constitution SAS 193 € 189 € 226 €
Constitution SELAS 193 € 189 € 226 €
Constitution SASU 138 € 135 € 162 €
Constitution SELASU 138 € 135 € 162 €
Constitution SCPI 216 € 211 € 255 €
Constitution SELAFA 387 € 379 € 453 €
Constitution SCM 216 € 211 € 255 €
Constitution SA 387 € 379 € 453 €
Constitution SNC 214 € 210 € 252 €
Constitution SELCA 387 € 379 € 453 €
Constitution SCP 216 € 211 € 255 €
Constitution SCEA 216 € 211 € 255 €
Constitution SCS 214 € 210 € 252 €
Constitution SCA 387 € 379 € 453 €
Constitution EARL 216 € 211 € 255 €
Succession Vacante 40 € 40 € 40 €
Dissolution anticipée 149 € 146 € 175 €
Clôture de liquidation 108 € 106 € 125 €
Dissolution anticipée 149 € 146 € 175 €
Clôture de liquidation 108 € 106 € 125 €
Jugement d’ouverture de procédure collective 64 € 63 € 75 €
Jugement de clôture de procédure collective 35 € 34 € 41 €

En 2023, le prix de l’annonce légale nécessaire pour réaliser un changement de nom patronymique (nom de famille) ne varie plus en fonction de la longueur du texte. Il est désormais forfaitaire et applique les mêmes niveaux tarifaires en fonction du département de résidence du demandeur.

Type de formalité Tarif forfait 2023 pour annexe I Tarif forfait 2023 pour annexe II à VI Tarif forfait 2023 pour annexe VII
Changement de nom patronymique 56 € 55 €

56 €

 

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Guichet unique des entreprises : la plateforme de toutes les formalités

Depuis le 1er janvier 2023, les centres de formalités des entreprises (CFE)  anciennement compétents laissent leur place au Guichet unique électronique des entreprises. Cette plateforme déjà accessible depuis 2022 est administrée par l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle). Ouverte d’abord uniquement pour les formalités de création d’entreprises, elle doit permettre de réaliser toutes les formalités de toutes les entreprises de manière dématérialisée et simplifiée. Le guichet unique a pour objectif d’être l’interface obligatoire en 2023 pour toutes les entreprises et mandataires.

Quelles sont les fonctionnalités de la plateforme ?

C’est la loi Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises (loi PACTE) de 2019 qui a décidé de la création du guichet unique des entreprises. L’objectif est de simplifier les démarches et formalités des entreprises : les immatriculations, les modifications ou encore les fermetures (dissolution / liquidation) se feront désormais sur une plateforme en ligne : le guichet unique.
Les demandes transmises doivent en principe être traitées dans un délai de 1 heure à 24 heures. Pour certains dossiers complexes, le traitement pourra être plus long.

Interface de suivi et simplification des démarches

Pour faciliter la vie des entreprises, un tableau de bord accessible dans l’espace personnel permet d’afficher l’ensemble de vos démarches en cours ainsi que leur cheminement. Une barre de progression apparaîtra sur votre page vous permettant de savoir si votre démarche a abouti ou non, si des documents sont demandés (divers justificatifs, annonce légale…).

Enfin, la plateforme facilite la vie des utilisateurs puisqu’il n’est plus demandé de choisir parmi les 56 anciens formulaires Cerfa P0, M0… En effet, au fur et à mesure de la saisie des informations et en fonction de la formalité réalisée, la plateforme du guichet unique produit automatiquement leur équivalent au format numérique. Les données sont ainsi transmises au registre national des entreprises (RNE).

Les dossiers envoyés fin décembre traités par les CFE courant janvier

La fermeture des CFE implique une phase de transition au cours de laquelle ils seront en mesure d’assurer le suivi des dossiers des entreprises. La durée de cette période du passage d’un système à l’autre reste encore indéterminée. Mais l’INPI s’engage à répondre à toutes les situations que son guichet unique ne serait pas en mesure de finaliser.

En cas de problème, ou pour toute question relative, un centre d’appel a été mis en place 24h/24h et 7 jours sur 7, joignable au téléphone : 01 56 65 89 98.

Une procédure d’urgence prévue par un arrêté ministériel

Quelques heures avant le passage prévu au guichet unique, la première ministre Elisabeth borne a pris le 28 décembre 2022 un arrêté publié au journal officiel (29/12/2022) prévoyant une procédure de secours applicable dans le cas où les trois critères suivants seraient signalés :

  • dysfonctionnement du service informatique pour le dépôt de dossier en raison d’une indisponibilité générale du service informatique (article R. 123-2 du code de commerce),
  • aucune solution alternative permettant le dépôt de dossier,
  • impossibilité pour le guichet unique de résoudre le problème des dépôts de dossiers sous 15 jours à la réception du signalement ou de la transmission.

L’arrêté précise que dans cette situation un collège stratégique se réunit pour décider de l’activation de la procédure d’urgence. Cette instance aura aussi pour mission de préciser le type de formalité concernée (modification, dissolution…), l’évènement, la forme juridique de l’entreprise, l’activité, les organismes chargés d’assurer la continuité du service (CFE ou autres organismes) et enfin le délai prévisionnel de la procédure de secours.

Concrètement, les solutions précises apportées en cas d’arrêt des services du guichet unique sont encore attendues. Sachant que l’INPI a ouvert son guichet unique depuis le début 2022 aux créations d’entreprises, peut-être restera-t-il actif uniquement pour ce type de formalités. Pour les autres formalités, l’ancien site https://www.guichet-entreprises.fr pourrait proposer une alternative. Rien de certain pour le moment.

Une annonce légale toujours nécessaire pour faire enregistrer une formalité au guichet unique

Dans le domaine des annonces légales, le guichet unique électronique des entreprises ne modifie pas leur rôle et fonctionnement.

La preuve de la parution de cette publicité légale reste exigée pour faire enregistrer une formalité sur la plateforme du guichet unique. Comme auparavant, vous pouvez choisir un JAL imprimé ou un site internet de presse en ligne. La condition centrale est que le journal numérique ou papier doit être habilité dans le département du siège de l’entreprise.

En pratique, il faut être certain d’avoir l’attestation de parution papier ou le témoin de publication numérique fourni par le journal. Ces questions sont parfaitement gérées par les plateformes d’annonces légales.

(Crédit photo : iStock)

Prime de partage de la valeur PPV : les choses à savoir

La loi dite « pouvoir d’achat du 16 août 2022 » a mis en place la prime de partage de la valeur PPV qui remplace la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat PEPA connu jusqu’à présent, mais avec un nouveau régime social et fiscal. On vous explique.

Un dispositif pérenne

Avec une inflation en hausse, la loi qui vise à protéger le pouvoir d’achat a permis la possibilité aux employeurs d’avoir le libre-arbitre d’instaurer ou non une prime de partage de la valeur qui pourrait ainsi aider les Français à contrebalancer l’inflation. Ce dispositif étant maintenant permanent.

Ce dispositif consiste donc à verser une prime annuelle exonérée de charges sociales et d’impôt, d’une valeur de 3 000 euros, voire 6 000 euros dans certaines situations (accord d’intéressement, versement à des travailleurs handicapés relevant d’un établissement et service d’aide d’État, ou par un organisme d’intérêt général) à leurs salariés. Son versement doit être mis en place par une décision unilatérale de l’employeur ou d’un accord d’entreprise.

À noter, si l’entreprise dispose d’un CSE ( Comité social et économique), elle doit le consulter au préalable du versement de cette prime.

La prime peut être versée en une ou plusieurs fois, avec un maximum d’un versement par trimestre. De plus, la PPV ne doit pas se substituer à d’autres avantages salariaux comme la prime du 13ème mois ou bien l’augmentation de salaire.

Quels sont les employeurs concernés par ce choix de PPV ?

Les employeurs issus du droit privé y compris les travailleurs indépendants (artisans, exploitants agricoles, professions libérales, commerçants …) peuvent appliquer cette prime pour leurs salariés. Les établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC), les établissements publics administratifs (EPA) ainsi que les établissements et service d’aide par le travail (Esat) sont aussi concernés.

Qui peut en bénéficier ?

Les salariés pouvant bénéficier de la prime sont les suivants :

  • Les salariés possédant un engagement avec l’entreprise par un contrat de travail (soit en CDD, en CDI, à temps plein ou à temps partiel) au moment du versement de la prime ;
  • Les salariés exerçant leur capacité d’agent public dans un établissement public administratif ou industriel et commercial ;
  • Les salariés intérimaires ;
  • Les salariés handicapés bénéficiant d’un contrat de soutien et d’aide à l’emploi.

Quels sont les critères et le montant de la prime de partage de la valeur :

Le montant de la prime est fixé par l’employeur ou par accord collectif, elle peut être le même montant que tous les autres salariés ou alors elle peut varier d’une personne à l’autre. Les employeurs possèdent leur droit de ne pas divulguer la prime de chacun et ont la possibilité de créditer en une ou plusieurs fois et au maximum d’une fois par trimestre une prime totale de 3 000 euros, voire 6 000 euros dans certaines situations.

L’employeur peut fixer son prix de prime en fonction :

  • Du niveau de classification,
  • De l’ancienneté dans l’entreprise,
  • De la rémunération,
  • De la durée effective de travail pendant l’année écoulée,
  • La durée de travail prévue par le contrat de travail.

Néanmoins un critère d’exclusion peut survenir si la rémunération excède un plafond fixé par l’employeur ou par accord.

Régime d’exonération :

  Rémunération inférieure à 3x le SMIC Rémunération supérieure à 3x le SMIC
Cotisations sociales Exonération Exonération
Impôt sur le revenu Exonération Assujettissement
CSG/CRDS Exonération Assujettissement
Forfait social Exonération Assujettissement

(Crédit photo : istock)